Ces derniers temps, le "bois combustible" est régulièrement décrié en matière de nuisances aux particules

fines...

Procédé plus commode que de prendre la peine d'expliquer la situation existante en belgique.

Selon la Vlaamse Milieumaatschappij, les émissions moyennes de particules fines des poêles à bois s'élève à 500 mg/Nm³. Ce chiffre est en grande majorité le résultat de la combustion d'anciens poêles à bois et feux ouverts.

La phase 3 de l'A.R. du 12 octobre 2010 {parut dans le moniteur belge en novembre de la même année} est enfin aujourd'hui d'application, celle-ci défini les normes minimales auquelles les appareils vendus en Belgique doivent satisfaire : 40 mg/Nm³ de particules fines, émissions maximale de CO de 0.10 % et un rendement d'au moins 75 % pour les feux fermés et 60 % pour les feux ouverts {ce qui équivaux à les condamner, ceux-ci pour les meilleurs  se situent à environ 30% d'efficacité}.

Dans un esprit d'anticipation, les fabricants belges commercialisent des produits en totale conformité avec ces normes. Le service fédéral Santé Publique a publié une liste des appareils agréés que vous pouvez consulter ci-après :

Voici où se situe le secteur "chauffage au bois énergie renouvelable" dans notre pays.

Secteur qui a plus besoin d'une mise à jour des plus anciens appareils que d'insinuations sur l'usage même du bois comme combustible.

Si l'on considère une échelle de grandeur, ne serait-il pas souhaitable, en terme de pollution et de particules fines, d'envisager le parc de chaudières vieillissantes voraces en "énergie fossile" qui émettent quantité d'éléments polluants...